Hola Cataluña!

Après cinq jours d’arrêt en Catalogne et des ballades sympathiques, la traversée pour Mallorca nous attend. Une quarantaine d’heures de navigation dans des conditions relativement meilleures.

La vie en mer est à l’image de la houle, elle est faite de haut et de bas. Parfois il y a des grosses vagues, parfois la mer est calme. Le plus marquant est que les « hauts » sont très hauts et les « bas »sont très bas.  Lorsque l’odeur de la bile remplace celle de l’iode et que les éléments se déchaînent jusqu’à se demander si le bateau ne va pas casser, alors on réalise que les coups durs précédemment vécus ne sont que très relatifs.

Mais en contrepartie, des moments d’euphories et de plénitudes nous font oublier le creux des vagues. Un coucher de soleil, les dauphins qui jouent autour de la coque, ou bien l’arrivée dans un port avec la musique d’Ibrahim Malouf à fond, sont tant de récompenses qui regonflent le moral à bloc. En quelque sorte, il s’agit d’une expérience à l’exacte opposée de l’ordinaire.

Durant ce début de périple nous naviguons souvent au près ( vent de 3/4 face) avec une mer formée rendant la vie à bord sportive. Se déplacer sans tomber s’apparente à un miracle, se faire à manger est réservé aux experts tels que Landry ou Sandrine et aller aux toilettes, en intérieur ou extérieur, est digne d’une mission commando prenant un temps très variable. Alors lorsque le vent devient portant (3/4 arrières) le Poséidon Rex surf les vagues, le sourire revient sur les visages et l’on mange tout ce que l’on a pas pu manger avant. Tout y passe jusqu’au prochain changement de vent.

Le lendemain de notre arrivée à Mallorca on cabote le long de la côte ouest qui s’avère être une pépite. Pendant ce temps, là Yaël court le long de la côte pour éviter le mal de mer qui ne l’épargne pas beaucoup. Pour nous c’est grimpe au programme le reste de la semaine. Bien vu le stockage anticipé du matériel d’escalade sur le bateau qui sert également pour monter au mât.

A l’heure actuelle, nous sommes à Carthagène. Une arrivée pleine de surprises, de vie animale et surtout un accueil très chaleureux par le personnel du port qui fait très plaisir. La suite au prochain épisode.

(Steve & Sandrine)

Le phare qui de nuit nous a conduit au port de Soller (Mallorque)
La Bella Mallorqua.
e Poséidon Rex sort du port de Soller. Vue depuis le sentier de trail de Yael.
Une bonne session de grimpe pendant l’escale au port d’Andraxt.

Publié par Sandrine

Sandrine ROY | circumnavigating the globe since 2020 and cycling across the continents.

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