
Nos derniers moments au Costa Rica furent consacrés à la préparation de notre entrée au Nicaragua. Point de passage ardu aux dires de nos confrères à deux roues: agents de migration pas tendres, attentes interminables ou rejets.
Sur le papier c’est simple, on réalise un test PCR à Libéria, le dernier laboratoire à 85 km du poste frontière Peñas-Blancas et ensuite on fonce au Nicaragua dans les 72 heures imparties. Seul le test fût réalisé, mais la frontière ne nous verra que 10 jours plus tard. Eh oui, mon test s’est avéré positif, accompagné par des symptômes légers pendant 4 jours, le Ministère de la Santé du Costa Rica nous assigne à un isolement strict de 10 jours.





Finalement, et sans trop d’inquiétudes de notre part, il nous tamponnera les passeports avec le visa de 90 jours pour les pays du « C4 » (Nicaragua, Honduras, El Salvador, Guatémala)
Après une quarantaine peu excitante, c’était bien la première fois que nous arrivions avec la banane pour se faire tester. Et paf, la médecin et les infirmières nous annoncent qu’il serait parfaitement inutile de tester Steve car il serait positif, nous devrions attendre 12 jours de plus. Heureusement que l’on est borné, on se fait quand même testé et nous sommes négatifs ! Alors fonçons.
Nous avions surtout hâte de partir du Costa Rica, l’ambiance touristique commençait à nous peser. Malgré tout notre séjour au Costa Rica fût très intéressant.
Le sketch commença à la frontière, 2h au guichet à argumenter avec l’agent qui pense que l’on est bizarre à voyager en vélo. Il a peut être pas tord, mais là n’est pas le sujet.
Vos vélos, ils sont de quelles marques? de quelles couleurs? Comment êtes vous arrivés en Amérique Centrale? Pourquoi, où et avec combien d’argent?
Quand on a commencé à lui expliquer que l’on a navigué avec nos deux vélos dans un voilier de 7 mètres écoconstruit, alors notre sort était presque plié. Puis, on a enchaîné sur notre projet de traversée du Pacifique à la voile pour sortir du Mexique. À ce moment, il a littéralement pris la fuite pour consulter un supérieur. Les guichets voisins ont vu les « passagers » passer à tour de bras pendant que nous étions scotchés à attendre le douanier. La patience du voyageur!
Nous voilà donc au Nicaragua pour de nouvelles aventures. Quelques images de nos débuts ici.






A bientôt sur le vélo.
Steve